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D'une œuvre à l'autre

18 décembre 2020

Le Tempestaire, Jean Epstein (1947)

C’est un poème à la mer. Le ressac, le va-et-vient de l’eau sur le sable breton. La mer prise dans la tempête, la mer qui rugit, qui gronde, qui bouillonne, qui écume, aux vagues puissantes qui s’écrasent sur les rochers, et partent à l’assaut du rivage. La côte tourmentée.

 

Belle-Île-en-Mer.

 

Mystique poésie de l’eau. Océan impénétrable, insondable, au goût de sel. L’odeur amère d’algues marines pénètre les narines. Le marin téméraire reviendra-t-il ? L’horizon reste coi, le ciel muet, face au regard inquiet de la jeune femme. Seul le vent mugissant répond peut-être, peut-être... Attends le lever du jour. Le phare guette plein d’espoir. Un tempestaire, vieux mage, barbe rousse, derrière ses paupières lourdes, le front concentré, rassemble ses esprits. Il peut changer le cours de l’onde, apaiser l’angoisse. Espoir. Retour au calme. Paix des flots. Soulagement. Le vent tombe et les amants enlacés s’en vont vers l’avenir du jour qui recommence.

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